Sangha Montpellier le 23 septembre 2014
- associationtaiyang
- 23 juin 2014
- 3 min de lecture
Il faut voir la méditation comme une possibilité de se familiariser avec son esprit. 3 aspects :
La Sagesse : Pistes qui permettent de voir autrement que par nos émotions.
L’Expérimentation : mise en pratique dans notre vie quotidienne
Méditation pour s’imprégner plus profondément de la sagesse et de la mise en pratique.
Nos émotions conditionnent nos réactions.
Face aux problèmes d’une personne qui nous est proche, il est facile d’avoir les bons conseils, mais quand la même situation nous concerne, alors, envahis par nos émotions, nous ne sommes plus en mesure d’appliquer ces mêmes bons conseils.
L’émotion n’est qu’une image de ce que l’on est, à un moment donné.
"Je n’étais plus moi-même" : sous le coup de l’émotion, on n’est plus soi-même.
La théorie seule ne suffit pas, il faut se mettre en situation. La méditation par la concentration sur un seul point, aide à rester sur le chemin que l’on s’est fixé, sans se laisser éparpiller par les différentes émotions.
Le problème pour les occidentaux ne se situe pas dans la compréhension de la méditation mais dans la régularité de la pratique.
Garder à l’esprit que ce travail n’est pas fait uniquement pour soi, car tout le monde en bénéficie.
Accepter de se voir tel que l’on est (cf les personnes qui se justifient, se mettent en colère).
Accepter c’est la base de toute transformation.
Avoir conscience claire de soi-même.
Quand je mets le doigt sur ce qu’il vous faudrait travailler, cela provoque parfois des réactions fortes (pleurs, colères…) car c’est souvent ce à quoi on se raccroche. Il ne faut pas s’esquiver soi-même, c’est la base pour pouvoir changer.
Ce qui fait que le problème devient important, c’est l’attitude personnelle que l’on prend face à ce problème.
La vacuité : c’est un concept difficile à expliquer. Quand on est perdu face à son problème, on est convaincu que c’est « La Réalité ». Mais si on prend de la distance, alors on peut observer une autre réalité.
Aimer quelqu’un ne signifie pas être dépendant de cette personne, sinon cela crée de la souffrance : c’est de l’attachement.
Ne pas accepter la vie telle qu’elle est, fait dépenser beaucoup d’énergie et devient obsessionnel. Si on souhaite progresser, alors il faut s’en donner les moyens.
Se convaincre que l’on fait la meilleure chose pour soi et les autres, et que le fruit de nos méditations pourra être utilisé en temps opportun.
Pour cela la pratique doit être régulière.
L’humilité : savoir dire « Je ne sais pas ». Savoir rester sur son domaine et ne pas vouloir tout savoir sur tout. Accepter de ne pas savoir.
Le savoir s’enracine du fait de la pratique régulière sur le long terme.
« Cultiver nos points communs et non nos différences ; »
La pratique doit se porter sur nos pensées, sur nos paroles, sur nos actes…
Tout est matière à progresser. Nos journées sont de grands champs d’expérimentation. Chaque moment à vivre est précieux et on peut tout accepter afin de vivre mieux, avoir davantage de moyen et vivre l’instant sans le gaspiller.
Quelques citations :
Confucius, en 551 av JC :
« Ne faites pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. »
« Commettre une faute et ne pas la racheter, cela seulement s’appelle une faute. »
« Celui qui est uniquement préoccupé de la pureté de sa propre vie crée des problèmes dans les rouages de la société. »
Mansur al-Hallaj, mystique soufi:
« Celui qui ayant la Foi, prend la raison pour guide, elle le mène paitre dans la perplexité où elle le laisse s’agiter. Ses états de conscience s’y fanent dans l’équivoque et il se dit perplexe : existe-t-il ? »
Al Ghazali :
« Saches que si tu accèdes à la connaissance du vrai par les hommes sans te fier à ta propre intelligence (expérience) ton effort t’a détourné du bon chemin. »
« Un maître de vie vaut 100 mètres de lecture. »
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